Flux RSS d'astronomie

News IRFU

Les news IRFU

SOS1 – une étoile qui vient en aide à notre compréhension de l’histoire de la Voie Lactée

Impression d'artiste de notre Voie lactée, une "galaxie spirale barrée" vieille d'environ 13 milliards d'années, présentant une structure complexe et imbriquée : des disques d'étoiles minces et épais entourés d'un halo étendu, avec un bulbe de vieilles étoiles au centre. Une barre d'étoiles traverse le centre de notre galaxie et des amas globulaires - d'anciennes collections de milliers ou de millions d'étoiles - parsèment le bulbe et le halo galactiques. Notre galaxie spirale, la Voie Lactée, possède une structure complexe caractérisée notamment par son centre barré d’étoiles et entouré d’amas globulaires — anciennes collections de milliers à des millions d’étoiles (cf. Figure). Ces structures n’ont pas toujours existé, et l’un des objectifs majeurs de la recherche galactique est de comprendre quand et comment ces composantes se sont formées. En utilisant des données chimiques et dynamiques de l’étoile SOS1, qui se distingue nettement de ses voisines, des chercheurs stellaires, dont des membres du Département d’Astrophysique du CEA-IRFU, ont retracé son origine probable au sein de l’un des amas globulaires les plus massifs de la galaxie, Terzan 5, datant de 353 millions d’années. L’étude suggère que SOS1 pourrait avoir été éjectée de son amas natal par interaction gravitationnelle ou capturée par les forces de marée de la Voie Lactée. Ces conclusions appuient l’idée que de nombreuses étoiles de la barre centrale de la galaxie ont été transportées par des forces gravitationnelles, jouant un rôle clé dans l’assemblage des structures anciennes de la Voie Lactée. Les résultats ont été publié dans The Astrophysical Journal Letters et ont fait la une de The American Astronomical Society (AAS)     Contacts CEA/IRFU: Rafael Garcia Citation: “Tracing Back a Second-Generation Star Stripped from Terzan 5 by the Galactic Bar,” Stefano O. Souza et al 2024 ApJL 977 L33. doi:10.3847/2041-8213/ad91af

Prix Szymanski 2024 attribué à B. Bally (CEA, ESNT)

Le prix de physique "Zdzislaw Szymanski" est attribué par la faculté de physique de l'université de Varsovie, pour récompenser et promouvoir des travaux expérimentaux ou théoriques dans le domaine de la structure et des réactions nucléaires. En 2024, ce prix a été décerné à Benjamin Bally (CEA, ESNT) pour ses travaux, avec la mention suivante : "for pioneering calculations of the structure of deformed odd nuclei with Skyrme energy density functionals including symmetry restoration and configuration mixing and the first reliable ab-initio calculations of the nuclear matrix elements of neutrinoless double beta decay to a medium-mass deformed nucleus". L'information figure sur la page Web de l'institut de Varsovie : https://szymanski.fuw.edu.pl/laureates Le prix sera remis à la prochaine conférence "38th Mazurian Lakes Conference on Physics" qui se tiendra du 31 août au 6 septembre 2025. Benjamin Bally effectue ses travaux au CEA dans le cadre de l'ESNT, Espace de Structure et de réactions Nucléaires Théorique (piloté par la DAM et la DRF) [https://esnt.cea.fr ] avec un contrat de post-doctorat (1er février 2022 - 31 janvier 2025) mené dans le laboratoire d’Études du Noyau Atomique (LENA) du département de Physique Nucléaire de l’Irfu. Pour plus de détails sur le projet de recherche récompensé par le prix, voir le fait marquant concernant l'article publié en 2024 :  https://irfu.cea.fr/Phocea/Vie_des_labos/Ast/ast.php?t=fait_marquant&id_ast=5268 Calcul ab initio de l’élément de matrice nucléaire pour la désintégration double bêta sans émission de neutrino du 76Ge  

Podcast - Galaxies noires, les voir pour les croire

Réécoutez l'émission CQFD de France Culture, animée le 19 novembre par Antoine Beauchamp Début 2024, des astronomes ont détecté, par un heureux hasard, une galaxie étrange dans laquelle on ne trouve quasi aucune étoile : une galaxie noire. Quelles en sont les caractéristiques ? Comment étudie-t-on ces galaxies très peu lumineuses ? Que nous apprennent-elles sur l’histoire de l’Univers ? Avec Jean-Charles Cuillandre, Astronome au département d’astrophysique de l’Irfu au CEA Paris-Saclay. Prix Euclid Consortium STAR 2024, catégorie Scientifique Senior. Wim van Driel, Astronome émérite à l’Observatoire de Paris-Meudon. Ancien responsable de l’équipe Physique des galaxies et cosmologie. David Elbaz, Astrophysicien au Commissaire de l’Énergie Atomique (CEA). www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/la-science-cqfd/galaxies-noires-les-voir-pour-les-croire-7420853    

Journée annuelle de P2I du 27/11/2024 à l'auditorium Joliot Curie, IJCLab

Cette journée annuelle de P2I sera l’occasion de partager quelques nouvelles scientifiques et de faire le point sur nos activités et sur nos projets au sein de la Graduate School de Physique. Date : 27 novembre 2024 Lieu : Auditorium Joliot Curie, IJCLab, Bât 100, Orsay Inscriptions et programme préliminaire : https://indico.ijclab.in2p3.fr/event/11169/

Retrouvez les mini-conférences des 70 ans du CERN

70 ans d'exploration de l'infiniment petit  Week end du 28/29 septembre à la cité des sciences avec?les partenaires du CEA Irfu, CNRS/IN2P3, SFP, et du CERN  Retrouvez les 6 scientifiques du CEA… et les 18 autres mini-conférences (20min), animées par Alice Thomas, vulgarisatrice scientifique et créatrice de contenu, et Maxime Labat, médiateur scientifique et journaliste,  sur ce lien indico (présentations et vidéo) Merci aux conférenciers pour leurs interventions passionnantes, humaines et accessibles au plus grand nombre. Sur les stands, nous avons accueilli environ 900 personnes par jour, soit un total de 1800 visiteurs et visiteuses. Merci à ceux qui ont tenu les stands avec le sourire tout au long de ses deux journées intenses face aux petits et grands. vidéo réalisée par Perrine Perrine Royole-Degieux de la communication IN2P3  

Venez fêter les 70 ans du CERN à la Cité des sciences et de l’industrie, les 28 et 29 septembre

70 ans d'exploration de l'infiniment petit Le CERN fête ses 70 ans à la Cité des sciences et de l’industrie Samedi 28 et dimanche 29 septembre! Tout au long du week-end, aux côtés des scientifiques des laboratoires du CEA et du CNRS, de la SFP et du musée Sciences ACO, le public pourra assister gratuitement à des mini-conférences et participer à des jeux et de nombreuses animations. Un week-end entier pour mieux comprendre la physique des particules et partager le travail de chercheuses et chercheurs passionnés et passionnants ! Retrouvez les scientifiques aux conférences (des accélérateurs aux bosons en passant par les détecteurs...) et sur les 2 espaces de 100m2 fourmillant d'animations! Pour ceux qui ne pourraient pas venir sur place, les conférences seront sur le youtube de la cité des sciences et aussi diffusées en direct. Voici les liens des sessions et les horaires où vous pourrez écouter les 6 scientifiques de l'Irfu parmi les 18 mini conférences (20min). Les conférences seront animées par Alice Thomas, vulgarisatrice scientifique et créatrice de contenu, et Maxime Labat, médiateur scientifique et journaliste. session - 28 SEPT (matin) 10h:  "Plus vite, plus haut, plus fort : comment les accélérateurs repoussent les limites de la physique" avec Pierre Védrine Département des accélérateurs, de cryogénie et de magnétisme – Irfu/CEA session - 28 SEPT (après-midi) 14h : " Invisibles mais détectables : sur les traces des particules" avec Laurent Chevalier, Département de physique des particules – Irfu/CEA 14h30 : " Les yeux de la physique" avec Fabien Jeanneau, Département d'Électronique des Détecteurs et d'Informatique pour la Physique – Irfu/CEA 17h : " Défis mécaniques pour la détection de l’invisible : l’aimant géant d’ATLAS" avec Zhihong Sun, Département d'Ingénierie des Systèmes – Irfu/CEA session - 29 SEPT (matin) 11h30 " Fabriquer de l’antimatière" avec Pauline Comini, Département de physique des particules Irfu/CEA  session - 29 SEPT (après-midi) 15h : " La chasse aux bosons"  avec Nathalie Besson, Département physique des particules – IRFU/CEA

L'expérience CMS réalise la mesure la plus précise de la masse du boson W

.div { background-color: rgb(238, 238, 238); text-align: justify; max-width: fit-content; margin-left: auto; margin-right: auto;} candidat boson W se désintégrant en muon et neutrino (crédit CMS collaboration)   Le boson W a été découvert au CERN en 1983. Sa masse est une des prédictions clefs du Modèle Standard de la physique des particules, notre meilleure théorie actuelle gouvernant le monde des particules. Dans ce cadre, les masses du quark top, du boson de Higgs et du boson W sont très précisément reliées. Si le lien qui les unit devait être mis en défaut, c’est tout l’édifice du Modèle Standard qui chancellerait. La collaboration CDF avait par ailleurs fait trembler le monde de la physique des particules en 2022 en publiant une mesure de la masse du boson W hautement incompatible avec le Modèle Standard. Aujourd’hui, avec la mesure la plus précise de ce type jamais obtenue, la collaboration CMS au CERN rapporte que la masse du boson W est de 80360,2 ± 9,9 MeV. Cette valeur place la masse du boson W en excellent accord avec les prédictions. Ce résultat très attendu de la collaboration CMS a été obtenu avec une précision aussi bonne que celle du résultat de CDF tout en soutenant très fortement la valeur prédite par le Modèle Standard, rétablissant les fondements du Modèle Standard. Ce succès est très prometteur pour le programme de physique de précision à long terme de CMS.   Conférence à suivre en direct (11h le 17/09/2024) mais aussi en différé: https://indico.cern.ch/event/1441575/    Résultats expérimentaux concernant la masse du boson W. La bande grise représente les valeurs en accord avec le Modèle Standard. Le résultat de CMS est mis en évidence en rouge et correspond à la masse prédite avec une très grande précision.  Vidéo pédagogique du Cern expliquant pourquoi on continue à mesurer la masse du W:

Ecoutez l'émission "La Science, CQFD" du 24 juin sur la mission Euclid, avec Marc Sauvage et Sandrine Codis

© Radio France Euclid : matière noire à élucider (radiofrance.fr)  Le 1er juillet 2023 le télescope Euclid s’envolait vers son lieu d’observation. Son objectif ? Cartographier la répartition de la matière pour en apprendre plus sur la matière et l’énergie noire. Mais avant de faire cela, il nous livre ses premiers clichés, pris en seulement 24h d'observation ! Avec Marc Sauvage, Astrophysicien au CEA Sandrine Codis, Chercheuse CNRS en astrophysique et cosmologie au laboratoire “Astrophysique, Instrument, Modélisation" (AIM) de l’université Paris-Saclay   ----- Retrouvez les actualités sur le site officiel de Euclid Si vous voulez comprendre comment Euclid va cartographier l'univers, regardez cette video: CREDIT : ESA - European Space Agency  

Fondamental ! A la recherche du futur. Retrouvez 2 chercheurs de l'Irfu dans cette nouvelle série documentaire du CEA.

 Dans les coulisses du CEA, les chercheuses et chercheurs ouvrent les portes de leurs laboratoires pour vous dévoiler les avancées majeures qui façonneront le monde de demain ! Retrouvez les différents épisodes sur la chaîne Youtube du CEA.         Episode 1: Les recherches pour la santé et la médecine du futur   A 26' 28'', vous retrouvez Dominique Yvon (DPhP) vous présenter le projet Clearmind, qui devrait permettre d'améliorer les détecteurs pour l'imagerie TEP (Tomographie par émisssion de positons).   Episode 2 : Les recherches pour l'électronique du futur   A 22' 56'', vous retrouvez Esther Ferrer-Ribas (Dédip) présenter le projet DALPS (Detector for Axion Like Particle Searches) qui doit permettre de développer permettre des capteurs pour la détection des axions.

Prêt, partez ! Euclid commence son étude de l'Univers sombre

ESA - Euclid’s wide and deep surveys ESA/Euclid/Euclid Consortium/NASA/Planck Collaboration/A. Mellinger – Acknowledgment: Jean-Charles Cuillandre, João Dinis and Euclid Consortium Survey Group, CC BY-SA 3.0 IGO Le 14 février, Euclid a officiellement entamé son étude dans la direction des constellations du Burin et du Peintre dans l'hémisphère sud. Au cours de l'année à venir, Euclid couvrira environ 15 % de son étude. Les premières données de cosmologie seront publiées à l'été 2026, précédées par une publication de données sur les observations en champ profond au printemps 2025.    Animation représentant le survol cosmologique de Euclid, le plus grand jamais réalisée dans le visible et le proche infrarouge. Pendant six ans, Euclid balayera ainsi plus d'un tiers du ciel représentées ici par les différentes nuances de gris/bleu. Les zones non couvertes sont dissimulées principalement par la Voie lactée et la lumière émise par le système solaire. Crédit : ESA/Euclid/Consortium Euclid   Lancé le 1er juillet 2023, le télescope spatial de l'ESA, Euclid, débute son exploration de l'Univers sombre. Au cours des six prochaines années, Euclid cartographiera plus d'un tiers du ciel, observant des milliards de galaxies sur 10 milliards d'années d'histoire cosmique, afin d'étudier leur répartition et leur forme, et de fournir une vue en 3D de la distribution de la matière noire dans notre Univers et l’énergie sombre. Euclid est conçu pour être l'un des télescopes les plus précis et stables jamais construits, avec un champ de vue énorme, l'équivalent de 3 fois la pleine lune, lui permettant d'observer jusqu'à 50 000 galaxies en une seule prise ! Pendant sa mission, Euclid effectuera plus de 40 000 pointages du ciel, chacun durant 70 minutes, pour produire des images et des spectres. Avant le début du relevé, des tests ont révélé une anomalie : une faible quantité de lumière solaire indésirable atteignait l'instrument visible d'Euclid (VIS) à certains angles, même lorsque le pare-soleil était tourné vers le Soleil. Les équipes ont alors réajusté les différents champs de vue du télescope, en ajustant tous les angles de rotation afin de minimiser cet effet. Bien que cela limite légèrement l’efficacité du balayage, toutes les zones du ciel nécessaires peuvent encore être atteintes. Plus d’informations : Article de l'ESA Ready set go! actualité site du CNES: cnes | Euclid débute sa grande enquête autour de l’énergie et de la matière noires Découvrez aussi la série "Frémir avec Euclid" du CEA.

Revenir